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steht, so war sie ein vorzügliches Mittel, um die Liebe eines weiblichen Wesens zu erlangen und wurde dementsprechend als Liebeszaubermittel und in Liebesgetränken verwendet.

Wusch sich eine Frau mit Liliensaft, so blieb sie lange jung und schön.

Viele deutsche Dichter haben dieser Blume ihre Werke gewidmet, so Heinrich Heine oder Brentano. Die weiße Lilie spielte oft in der Epoche der Romantik die Rolle der „blauen Blume". In den Gedichten wird sehr oft die Schönheit der Frau mit der Lilie verglichen. Im Hochmittelalter war dies schon ein beliebter Vergleich. In den Gedichten von Notker I und Otfried von Weißenburg wurde die Lilie schon erwähnt.

Die Lilien

(Ferdinand von Saar 1833-1906)

Seh ich feuergelb und weiß Schmücken euch des Sommers Fluren, Wandelt meine Seele leis' Auf der Schöpfung heil'gen Spuren. Denn so wie in euch der Schnee, Sanft erwarmend, sich gestaltet: Ist in euch der Flamme Weh' Auch zur Blume still erkaltet. Und ich ahn' in tiefster Brust, wie die Kräfte sich durchdringen, und im All, hold unbewußt, Gegensätze sich bezwingen!

Sehr bekannt ist das Gedicht von Schiller „Die Kindsmörderin". Daraus stammt die Redewendung „dastehen wie eine geknickte Lilie", was „traurig sein, betrübt sein, keine Hoffnung mehr besitzen" bedeutet.

Die Redensart „Die Lilien im Garten sind verwelkt" dient als euphemistische Umschreibung für die verlorene Ehre eines Mädchens.

Гудина О.В.

Сведения об авторе: Гудина Ольга Васильевна, канд. истор. наук, доцент, Москва.

E-mail: guodolga@yandex.ru

INTERVENTION PUBLIQUE

ET JEUNESSE EN FRANCE EN 2014

Cet article vise à situer les politiques de jeunesse à l'œuvre actuellement en France dans le cadre plus large des politiques publiques d'action sociale et à donner très brièvement quelques éléments de situation à ce jour tant en ce qui concerne l'état des lieux sociaux-économiques qu'au plan des perspectives.

Le travail social en France. Quelques généralités.

Une des caractéristiques majeures du travail social français est qu'il est en lien direct avec un Etat très présent dans tous les aspects de la vie sociale. Cette tradition très ancienne qui a été incarnée par exemple dans l'histoire du pays par la figure emblématique de Louis XIV (L'État, c'est moi) a été reprise par la Révolution française, puis par l'Empire et, enfin, par les différentes républiques qui se sont succédées. Ce fonctionnement qu'il est coutume d'appeler jacobin a perduré à la sortie de la 2ème guerre mondiale durant la période des années 1945 - 1975,^ce que nous appelons les trente glorieuses. À l' occasion de la^ reconstruction du pays, l'État social ou l'État providence a progressivement régi et structuré, directement ou indirectement au travers d'associations qu'il a financées, l'ensemble du secteur de la solidarité (l'action sociale) et celui des accidents de la vie ^(maladies, handicap, etc.).

À la marge des secteurs de la vie ordinaire régis par des politiques publiques de droit commun (par exemple, l'éducation ou la culture) s'est ainsi développé un travail

Ключевые слова: action sociale, travail social, travailleurs sociaux, politiques de jeunesse.

social structuré sur 2 pôles: médico-social et social.

Le pôle médico-social est financé par la Sécurité Sociale (à l'instar de l'assurance maladie, l'assurance chômage, les retraites) assise sur les cotisations sociales versées par les salariés et les entreprises. Ce pôle est constitué d'établissements employant des professionnels spécialisés par type de handicaps, répartis de façon administrative et rationnelle sur l'ensemble du territoire national. Ces structures sont généralement gérées par des associations pour le compte de l'Etat qui contrôle la qualité de leur fonctionnement et la bonne utilisation des fonds publics qui leur sont attribués. Ce secteur connaît aujourd'hui de profondes transformations liées, de façon schématique, tant à la marchandisation des prestations qu'aux évolutions amenées par de nouvelles politiques dites « inclusives » visant à donner la priorité au maintien en milieu ordinaire des personnes souffrant de handicaps, ceci au détriment du placement en institutions spécialisées.

Le pôle social qui a vocation à protéger, prendre en charge, accompagner toute personne ou famille en situation de difficulté sociale. Placés sous la responsabilité et le financement des collectivités territoriales les dispositifs employant les travailleurs sociaux peuvent prendre des formes diverses : accueil et attributions de prestations spécialisées (par exemple, aides au logement ou RMA), consultation médicale, accompagnement social en dispensaires, foyers d'accueil avec internat, placement dans des familles agréées, dispositifs de jour, équipes travaillant directement aux domiciles des familles. C'est dans ce cadre que sont pris en charge les mineurs en difficulté au titre de l'Aide Sociale à l'Enfance.

On dénombre à ce jour environ 600 000 travailleurs sociaux en France :

- 30 000 occupant des fonctions d'encadrement ou de direction ;

- 140 000 engagés dans des niveaux de conception et de mise en œuvre de l'action (niveau d'études : bac + 3 ans ; il s'agit d'assistants de services sociaux, éducateurs spécialisés, éducateurs de jeunes enfants) ;

- 40 000 dans la mise en œuvre des actions d'accompagnement social (moniteurs-

éducateurs, techniciens de l'intervention sociale et familiale) ;

- 350 000 enfin dans l'accompagnement au quotidien, la présence à domicile (auxiliaires de vie sociale, aides médico-psychologiques).

Comme on le constate bien, le secteur social est complexe et les professions sociales sont multiples, pour ne pas dire éclatées. C'est une configuration à laquelle l'État tente aujourd'hui de remédier en restructurant les formations et les statuts afin de construire un secteur cohérent avec un nombre réduit de métiers.

Dans le même temps, ce processus est conforté par la démarche européenne d'harmonisation des formations (processus dit de Bologne) et des métiers du social (stratégie de Lisbonne) qui amènent à un rapprochement du monde universitaire et des centres de formation aux métiers du social qui s'étaient organisés jusque-là sur une base associative, à l'écart des universités.

Jeunes et politiques de jeunesse(s)

Au plan administratif, qui est celui des politiques sociales, il est communément admis qu'on parle de jeunesse pour des personnes âgées d'entre 18 et 25 ans. Avant 18 ans, garçons et filles dépendent de leurs parents, ou quand ces derniers n'assument pas leur responsabilité ou sont absents, les mineurs sont alors placés sous la protection des services sociaux du département (services de protection de l'enfance) ; à partir de 25 ans, il peuvent, en cas de difficultés sociales, bénéficier du RSA leur garantissant généralement le minimum vital.

On peut considérer que, malgré les positions politiques de l'actuel président de la République ayant fait de la jeunesse une de ses priorités durant sa campagne électorale, la situation des jeunes ne fait toujours pas l'objet d'une politique volontariste spécifique, comme cela a pu être le cas dans l'histoire de notre pays, notamment à la sortie de la 2ème guerre mondiale. En effet, cette période a été marquée par de nombreuses politiques visant spécifiquement la jeunesse : création de juridictions spécifiques, gros

investissements dans l'éducation et la culture, etc.

Quelques données actuelles

La jeunesse, que nous situerons ici entre la fin de la scolarité obligatoire (16 ans) et l'accès au premier emploi, dure de plus en plus longtemps à cause de la durée croissante des études et de l'insertion chaotique sur le marché du travail (située actuellement à 27 ans). Notons au passage, qu'un tel allongement augmente mécaniquement le poids démographique des jeunes et donc les enjeux sociaux, quant au sort qui leur est réservé.

Pour donner quelques chiffres, en 2011 48,4 % des jeunes entre 20 et 24 ans étaient actifs en emploi, 30,9 % en formation, 12,3 % au chômage et 8,4 % ni en formation, ni actifs. Les jeunes connaissent ainsi à la fois un taux de chômage et un taux d'emplois précaires bien plus élevé que les autres tranches d'âge, les employeurs leur demandant paradoxalement d'avoir de l'expérience, et leur offrant souvent des situations précaires.

Au plan de la scolarité, ^les différences d'accès se sont accrues, l'École française ayant fortement tendance à reproduire et à amplifier les inégalités sociales. Cela se traduit par un nombre important de jeunes quittant le système scolaire sans diplôme, souvent en cours d'années, discrètement. Ce sont ceux qu'on appelle les décrocheurs démunis de diplôme, ce qui constitue particulièrement en France un handicap quant à l'insertion professionnelle.

Sauf à considérer quelques rares populations cibles et à côté de dispositifs de Missions Locales pour l'insertion des jeunes censées traiter cette dernière dans ses différents aspects (santé, emploi, logement, culture) à l'efficacité relative, on peut regretter que les politiques d'aide à la jeunesse passent généralement par la logique familialiste : on aide plutôt sa famille que le jeune lui-même, au détriment de son aspiration légitime à l'autonomie. À cet égard, il n'y a à proprement parler pas de politique spécifique de logement concernant les jeunes ménages.

On peut également s'interroger sur le dispositif « contrat de génération » visant

à lutter contre le chômage des jeunes. Ce contrat vise à créer des binômes jeune-senior pour encourager l'embauche des jeunes et garantir le maintien dans l'emploi des séniors, tout en assurant la transmission des compétences. Ce dispositif prévoit une aide financière pour toute embauche à partir de 2013 effectuée par les petites et moyennes entreprises sous certaines conditions et fait l'objet d'un bilan mitigé.

Quelques perspectives de politique publique en direction des jeunes

Un rapport remis ces jours deniers au Comité Interministériel de la Jeunesse [1] évoque quelques perspectives qui pourraient se des

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