научная статья по теме L’UNION SOVIéTIQUE DANS LA SECONDE GUERRE MONDIALE Языкознание

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L'UNION SOVIÉTIQUE

DANS LA SECONDE GUERRE MONDiALE

Празднуя Победу, мы всегда будем вспоминать, какие качества нашего народа помогли одолеть врага. Терпение. Мужество. Величайшая стойкость. Любовь к отечеству. Пусть эти проверенные огнем качества всегда нам сопутствуют. И всегда победа будет за нами.

Г.К. Жуков.

La veille de la Seconde Guerre mondiale

La Seconde Guerre mondiale (19391945) est un événement de très grande envergure historique. On trouve les sources de ce conflit militaire dans les événements qui se sont déroulés entre la fin des années 1920 et la prémiére moitié des années 1930, lorsque les divergences économiques et politiques entre les grandes puissances mondiales se sont accentuées. De même, il est nécessaire de ne pas oublier le facteur idéologique qui a également contribué à la provocation du conflit. Il faut considérer la Seconde Guerre mondiale comme un conflit politique survenu dans le cadre du système des relations internationales de l'époque, largement influencé par les décisions prises lors de la signature du Traité de Versailles, qui avait mis fin à la Première Guerre mondiale (1919). La place et le rôle de l'ex URSS dans ce système de relations internationales suscitent jusqu'à présent beaucoup de discussions au sein de la communauté scientifique internationale. Cependant il y a des lieux communs qui ne provoquent pas de divergences d'opinions. La Seconde Guerre mondiale provient, avant tout, du conflit entre les pays formant la triple Entente (à savoir la Grande

Bretagne et la France) avec l'Allemagne. L'URSS ne jouait qu'un rôle intermédiaire dans ce conflit. Avant l'attaque allemande contre l'URSS en 1941, l'administration soviétique cherchait à l'éviter en jouant sur les désaccords des grandes puissances mondiales, nombreux documents de cette époque-là en témoignent.

Dans les années 1930, l'URSS menait une politique de renforcement des positions des forces de paix. C'est dans ce cadre qu'il faudrait examiner le renforcement des relations franco-soviétiques de la première moitié des années 1930 et l'entrée de l'URSS dans la Société des Nations. Néanmoins, vers la fin des années 30 l'équilibre des forces entre les démocraties occidentales telles que la Grande Bretagne et la France d'un côté, et l'Allemagne, l'Italie et le Japon d'un autre côté a changé lorsque ces puissances se sont partagées le monde. Le traité de Munich peut être considéré comme le « point de non-retour ». Il a été signé entre la GrandeBretagne, la France, l'Allemagne et l'Italie le 30 septembre 1938 et a imposé l'annexion du territoire des Sudètes, appartenant à la Tchécoslovaquie, à l'Allemagne. Au fur et à mesure que le conflit politique entre les démocraties occidentales d'un côté et l'Allemagne et l'Italie d'un autre côté s'itensifiait et qu'il menaçait de se transformer en un véritable conflit armé, il devenait de moins en moins possible pour Moscou de garder la neutralité.

La politique de l'URSS, qui visait à assurer « l'équilibre » dans les désaccords des grandes puissances avait ses limites. Les événements de l'été 1939 en témoignent. Les négotiations anglo-franco-soviétiques, qui avaient commencé au printemps 1939 à Moscou, n'avaient abouti à rien de concret. Le pacte germano-soviétique de non-agression signé à Moscou le 23 août 1939 était une tentative de résoudre les problèmes de sécurité de l'URSS. Ce document a provoqué des réactions mitigés dans le monde et même aujourd'hui il suscite des discussions animées au sein des milieux scientifiques et du public.

Le pacte de non-agression a permis à Hitler de résoudre « la question polonaise » en septembre 1939, ce qui était l'introduction

Ключевые слова: Seconde Guerre mondiale, Union soviétique, notes.

à une nouvelle grande guerre. La défaite de la France en juin 1940 a donné à Hitler la possiblité de lutter pour l'hégémonie allemande à l'échelle européenne. Le 18 décembre 1940, Hitler signa la fameuse Directive 21 (du nom de code « Opération Barbarossa »), premier ordre opérationnel d'invasion de l'Union Soviétique (ce que le commandement allemand préparait depuis quelques mois déjà). L'Allemagne a su renforcer sa présence aux frontières occidentales avec l'Union Soviétique et former une coalition militaire qui devait participer avec elle à la guerre.

La situation politique et militaire après l'attaque allemande contre l'URSS

Le 22 juin 1941, l'Allemagne avec ses alliés (la Hongrie, la Roumanie, l'Italie, la Slovaquie, la Finlande) déclencha la guerre qui reçut plus tard le nom de « Grande Guerre patriotique » (1941-1945). L'opération Barbarossa prévoyait que l'attaque principale devait être lancée par le groupe d'armées Centre. Celui-ci avait pour but d'encercler la région de Moscou. Les objectifs du groupe d'armées Nord étaient de conquérir les pays baltes et de prendre Leningrad. Le groupe d'armées Sud devait envahir Kiev puis le Donbass et enfin prendre le Caucase. Le quartier général d'Hitler pensait que la guerre avec l'Union Soviétique ne prendrait que 3 ou 4 mois et qu'elle durerait jusqu'au début de l'hiver au plus tard. Pourtant, malgré les premières victoires de la campagne militaire contre l'URSS, cette opération échoua. D'août à septembre 1941, Hitler changea l'axe de l'attaque plusieurs fois. Parmi les batailles principales de cette première étape de la guerre il faut noter la bataille de Kiev, le siège de Sébastopol, le siège de Léningrad et la bataille de Moscou. Peu à peu, les actions miltaires sur le front germano-soviétique se sont transformées en une guerre de position. Vers la fin du mois de novembre 1941, les avancées des troupes de l'Allemagne nazie et de ses alliés avaient été partout arrêtées.

Le premier succès de l'armée russe fut la bataille autour de la ville de Rostov-sur-le-Don le 29 novembre 1941, quand les troupes allemandes, ayant subi de lourdes pertes, durent battre en retraite et se replier derrière le fleuve Mious.

Les Allemands abandonnèrent la ville de Tikhvin ce qui permit de ne pas les laisser entrer dans Leningrad. En Crimée eurent lieu des batailles acharnées. C'est là que le commandement allemand avait concentré ses forces les plus importantes dans l'espoir de conquérir la ville de Sébastopol le plus vite possible. Toutefois, la plus grande bataille de la fin 1941-début 1942 fut celle de Moscou. Hitler et son entourage attachaient une très grande importance à la prise de la capitale de l'URSS. Des deux côtés du front des forces considérables furent engagées. Les Allemands ne réussirent pas immédiatement à envahir Moscou. La bataille déclenchée sous les murs de Moscou y joua un rôle clé. Le général Gueorgui Konstantinovitch Joukov prit le commandement des troupes soviétiques. Il sut non seulement repousser l'attaque allemande, mais aussi réaliser une offensive le 5 et le 6 décembre 1941 par les forces des fronts Kalininsky, celui de l'Ouest et celui du Sud-Ouest. Grâce à cette opération, l'ennemi fut repoussé à 100 km ou 150 km de la capitale. Pourtant, l'encerclement des forces principales du groupe d'armées Centre ne fut pas possible. Malgré le succès partiel de cette opération, l'importance de la victoire remportée était grande. L'avancée allemande sur Moscou échoua et les soldats de Wehrmacht furent obligés de se mettre sur la défensive. Lors de la bataille de Moscou, comme le font remarquer les historiens, le plan de faire une guerre éclair échoua et le mythe de l'invincibilité de la Wehrmacht s'effondra. Cette bataille eut une autre conséquence importante qui reste souvent dans l'ombre : elle a influencé les cercles officiels japonais à renoncer pour un certain laps de temps à attaquer l'Union Soviétique. En revanche, le Japon déploya des opérations militaires à grande échelle dans l'océan Pacifique contre les États-Unis, que Tokyo considérait comme l'ennemi principal de leur pays. Le 7 décembre 1941, les troupes japonaises lancèrent une attaque contre la base navale américaine de Pearl Harbor situé à Hawaï. Grâce à cette opération réussie, le Japon put prendre l'initiative dans la guerre du Pacifique. À leur tour, les États-Unis durent se mettre sur la défensive, sur le front océanien.

La bataille de Stalingrad : un tournant de la Seconde Guerre mondiale sur le front de l'Est

Entre temps, la situation militaire sur le front germano-soviétique restait très difficile malgré la victoire remportée par l'Armée Rouge lors de la bataille de Moscou. Au début de l'année 1942, l'Allemagne et l'Union Soviétique se préparèrent à la campagne d'été. Le commandement militaire allemand élabora une nouvelle opération à grande échelle. Cette opération avait pour objectif de prendre la ville en assurant la sortie des troupes allemandes vers la Volga devant Stalingrad et les contreforts du Caucase du Nord, ^pour priver Moscou du pétrole caspien. À son tour, le commandement militaire soviétique préparait une contre-offensive sur la partie sud du front, pour stopper les avancées de l'armée allemande vers l'est. Cependant, les tentatives de lancement d'une contre-offensive de l'Armée Rouge, dans le but de faire échouer les projets des Allemands n'aboutirent à rien. À cause de la sous-estimation de la situation stratégique par le Haut Commandement de Moscou, l'Armée Rouge subit une série de nouvelles défaites du printemps à l'été 1942 en Crimée (la chute de Sébastopol, l'échec de l'offensive de Kharkov). On ne put pas arrêter, ou du moins ralentir l'offensive d'été des troupes allemandes sur le front germano-soviétique. Les troupes allemandes franchirent le Don et entreprirent l'offensive de Stalingrad. C'est la prise de cette ville qui devint l'objectif principal des Allemands. Pour cette opération le commandement allemand avait réuni des forces considérables. Les Allemands entrèrent dans Stalingrad en septembre 1942. Mais ils buttèrent contre la résistance acharnée des soldats et des partisans soviétiques. Ces combats sanglants reçurent le nom de « bataille de Stalingrad ». La ville devint un gigantesque c

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