научная статья по теме LES PARTISANS ET LES JEUNES HéROS DE LA GRANDE GUERRE NATIONALE (1941-1945) Языкознание

Текст научной статьи на тему «LES PARTISANS ET LES JEUNES HéROS DE LA GRANDE GUERRE NATIONALE (1941-1945)»

À l'occasion du 66e anniversaire de la Victoire de 1945

LES PARTISANS

ET LES JEUNES HÉROS DE LA GRANDE GUERRE NATIONALE

(1941 - 1945)

Le dimanche 22 juin 1941, l'Allemagne fasciste attaqua l'Union Soviétique sans déclartion de guerre. Les nazis attaquèrent à l'improviste. Les fascistes comptaient anéantir notre pays, exterminer la majorité de la population et réduire en esclavage les survivants.

Le peuple soviétique s'était dressé comme un seul homme pour gagner la guerre sacrée, la Grande Guerre nationale, contre les tueurs nazis. Des millions d'hommes combattaient les hitlériens.

L'histoire n'avait jamais connu de guerre comme la Grande Guerre nationale de l'U.R.S.S. Et il ne s'agit pas seulement de l'ampleur des destructions et du nombre de morts. Jamais avant il n'y avait eu tant de héros, tant d'exploits que dans ces combats contre l'envahisseur nazi.

Les partisans étaient les membres du mouvement de résistance qui mena la guerre de guérillero contre les nazis pendant la Grande Guerre nationale. En tant que forme active de la lutte contre le fascisme, la Résistance est née et s'est dévelopée pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le mouvement avait gagné les plus larges couches de la population. Des hommes de toutes nationalités et confessions de l'Union soviétique prirent délibérément place dans les rangs de la Résistance pour combattre ensemble l'ennemi commun.

Dans la lutte contre les nazis nous étions tous ensemble.

Le premier objectif des unités partisanes soviétiques était la rupture de l'avant-garde orientale allemande de l'arrière-garde, la liquidation des communications particulièrement de route et de chemin de fer.

Des détachements et les groupes partisans de diversion devaient être formés sur les territoires occupés par les Allemands.

Les premiers détachements partisans se composaient des personnels de l'Armée rouge et des gens du pays et étaient commandés par les officiers de l'Armée rouge ou des activistes soviétiques. Ces détachements étaient formés dès les premiers jours de la guerre.

Au cours de l'année 1941, le noyau de la base sociale du mouvement de partisans était les restes de l'Armée rouge, unités détruites dans les premières phases de l'Opération Barbarossa, des activistes soviétiques. L'unité la plus commune de la période était le détachement.

En été de 1941 les détachements de partisans de « graine », diversionnistes et des groupes d'organisation étaient façonnés et lâchés sur les territoires occupés par des nazis. Des groupes clandestins urbains avaient été constitués pour rendre plus officace les activités des partisans, opérant dans des secteurs ruraux. Vers la fin de 1941, plus de 2.000 détachements de partisans (avec plus de 90.000 personnes) fonctionnaient sur les territoires occupés des fascistes.

Plus tard, l'Armée rouge commença à former des groupes spéciaux de futurs partisans (efficacement, unités de forces spéciales) à l'arrière et à les envoyer sur des territoires occupés. Des candidats pour ces groupes étaient choisis parmi des volontaires de l'Armée rouge régulière, et parmi les sportifs. Une fois se trouvant derrière la première ligne des Allemands, les groupes devaient organiser et diriger des gens du pays, des unités partisanes locales. Les radios étaient les membres essentiels de chaque groupe. Plusieurs commandants de ces unités spéciales, comme Dmitri

Ключевые слова: le movement de la résistance, les partisans, Zoïa Kosmodémianskaïa, Léonid Golikov, Valentin Kotik, Zina Portnova

Les jeunes héros de la Grande Guerre nationale

Zoïa

Kosmodémianskaïa

Léonid Golikov

Valentin Kotik

Zina Portnova

Medvédev, plus tard devenaient chefspartisans bien connus.

Aux arrières de l'ennemi

3T M

Chez les partisans.

Au cœur de la forêt, loin des chemins de fer et des routes, il y a toute une petite cité de maisonnettes en bois, de huttes de branchages. Des gens en armes sont assis autour de feux de bivouac. Les uns en tenue militaire, les autres en civil. Tous les âges, depuis les vieillards jusqu'aux adolescents. Beaucoup de femmes, de jeunes filles. Ce sont des partisans.

Quantité de gens s'étaient recueillis dans les bois après que l'ennemi eut occupé leur

sol. Mais ils ne se cachaient pas, ils faisaient la guérilla. Plus d'un million de résistants attaquèrent les arrières de l'ennemi. Les nazis ne connurent jamais le repos en territoire soviétique. Leurs trains déraillaient, leurs dépôts sautaient, leurs soldats mouraient sous les balles des partisans. Il y avait des partisans partout, dans les forêts de Biélorussie et des environs de Smolensk, dans les steppes d'Ukraine et les montagnes de Crimée et de Caucase. Dans les villes, des habitants en contact avec les partisans se livraient à un travail clandestin et portaient à l'occupant des coups meurtriers.

La partisane Tonia Pétrova avait été appréhendée par les nazis et enfermée dans une cave obscure d'où il était impossible de s'évader. Renseignés sur l'emplacement d'un camp de partisans, les hitlériens

s'apprêtaient à l'attaquer le lendemain. Tonia, qui le savait, ne songeait plus qu'à prévenir ses camarades. Le matin, deux hommes d'escorte la conduisirent en ville. Subitement, elle sauta dans un ravin et se mit à courir. On lui tira dessus, les balles sifflaient... Elle accourut au camp, hors d'haleine.

Les partisans plièrent bagage aussitôt. Les nazis encerclèrent le camp à l'heure prévue, l'arrosèrent de balles, puis ils partirent à l'attaque. Mais le camp était vide.

Par la suite, Antonina Pétrova, Héros de l'Union soviétique, tomba au champ d'honneur.

Les partisans étaient constamment en liaison avec la « Grande terre » qui leur envoyait des renforts en armes, en munitions, en médicaments, évacuait leurs blessés, leurs malades, leurs enfants. Ils inspiraient la terreur aux nazis. Dans la région de Leningrad, dans les forêts de Briansk et de Biélorussie il y avait des zones entières où les hitlériens n'osaient pas s'aventurer.

Lors de la bataille de Moscou , des milliers de patriotes agirent aux arrières de l'ennemi. Parmi les vaillants partisans il faut citer Zoïa Kosmodémianskaïa , Lisa Tchaïkina, Alexandre Tchékaline qui moururent pour leur patrie.

Zoïa Kosmodémianskaïa

Zoïa Kosmodémianskaïa née le 13 septembre 1923, était une jeune résistante, pendue par les Allemands le 29 novembre 1941 à l'âge de 18 ans.

«...Un groupe de partisans avait franchi les lignes et vécu deux semaines dans les bois en territoire occupé par l'ennemi. La nuit ils accomplissaient les missions assignées par leur chef et le jour, ils dormaient où ils pouvaient, dans la neige, se chauffant autour d'un feu de camp. Ils n'avaient emporté de vivres que pour cinq jours mais les firent durer deux semaines. Zoïa partageait tout avec ses camarades jusqu'à sa dernière bouchée et chaque gorgée d'eau...

... L'heure de retour arriva. Mais Zoïa ne cessait d'assurer qu'on avait fait peu.Elle demanda à son chef la permission de pénétrer à Pétrichtchévo.

Elle incendia les isbas occupées par les Allemands et l'écurie de l'une de leurs uni-

tés. Le surlendemain, elle se glissa jusqu'à une autre écurie qui abritait plus de deux cents chevaux.Tirant de sa musette militaire une bouteille de pétrole, elle en aspergea les planches et, comme elle se penchait pour gratter une allumette, la sentinelle l'agrippa par derrière. Elle le repoussa, tira son revolver mais n'eut pas le temps de tirer. L'Allemand lui fit sauter l'arme des mains et donna l'alarme...

... Ils firent entrer Zoïa et lui indiquèrent du geste un lit de planche. Elle s'y assit... Les officiers se rassemblèrent. On ordonna aux maîtres de la maison de sortir... Le lieutenant-colonel Rüderer, commandant du 332e régiment d'infanterie de la 197e division, interrogea Zoïa lui-même.

De la cuisine les maîtres de la maison pouvaient néanmoins entendre ce qui se passait dans la pièce. Aux questions de l'officier Zoïa répondit sans hésiter d'une voix haute et hardie.

- Qui êtes-vous ? demanda le lieutenant-colonel. - Je ne vous le dirai pas. - C'est vous qui avez incendié l'écurie ? - Oui, c'est moi. - Dans quel but ? - Pour vous détruire.

Une pause.

- Quand avez-vous passé les lignes ? Vendredi. - Vous avez vite fait. - J'étais en promenade, peut-être ?

On demanda à Zoïa qui l'avait envoyée et qui était avec elle. On exigea qu'elle livrât ses amis. Les réponses parvenaient à travers la porte: «non», «je ne sais pas », «je ne le dirai pas », « non ». Puis on entendit des lanières siffler et cingler son corps... .

Quatre brutes vigoureuses, le ceinturon débouclé, en frappaient de toutes leurs forces la jeune fille. Les maîtres de la maison comptèrent deux cents coups, mais Zoïa ne proféra pas un son. On l'entendit encore répondre « non », « je ne le dirai pas», mais sa voix se faisait plus sourde...

Le sous-officier Karl Bauerlein (emprisonné par la suite), témoin des tortures infligées à Zoïa par le lieutenant-colonel Rüderer, écrivit dans sa déposition : «Cette héroïque petite fille de votre peuple est restée ferme. Elle ne savait pas ce que c'était de trahir... Bleue de froid, saignante de toutes ses plaies, elle ne dit rien... »

Enfin les soldats allèrent se coucher. Alors la sentinelle baïonnette pointée sur elle,

ordonna à Zoïa de se lever et de sortir de la maison. Il la poussait devant lui le fer dans les reins. Puis il cria « zurück ! » et la fit retourner sur ses pas. Nu-pieds et n'ayant que son linge sur le dos, elle marcha ainsi dans la rue jusqu'à ce que son tourmenteur grelottant eût décidé qu'il était temps de rentrer sous la chaleur du toit.

Ce soldat garda Zoïa de dix heures du soir jusqu'à deux heures du matin, et, chaque heure, il la traîna ainsi dans la rue vingt minutes.

Un autre vint enfin prendre sa relève celui-ci permit à l'infortunée de s'étendre sur le banc.

Zoïa resta étendue sans bouger jusqu'au matin, sans un mot, sans un gémissement, bien que ses pieds gelés la fissent cruellement souffrir.

À l'aube, des soldats se mirent à ériger

Для дальнейшего прочтения статьи необходимо приобрести полный текст. Статьи высылаются в формате PDF на указанную при оплате почту. Время доставки составляет менее 10 минут. Стоимость одной статьи — 150 рублей.

Показать целиком