научная статья по теме ALEXANDRE SERGUEIEVITCH POUCHKINE Языкознание

Текст научной статьи на тему «ALEXANDRE SERGUEIEVITCH POUCHKINE»

are you? Put bricks on top of others trying to build a tower until the music ends.

Участникам даются кубики, которые нужно сложить в башню, пока звучит музыка. Победитель тот, чья башня выше.

C. 2: The "School-house" dance group will dance for you again.

Танцуют юные артисты.

C. 1: "The best detective" is a very interesting competition. I believe every form has its own Mr. Holmes. Is it true?

Выходят участники следующего конкурса.

C. 2: I'll explain this competition. You can see plates filled with flour. In each plate there is a sweet. Try to find it without using your hands. Do you like sweets? One, two, three!

Дети убирают руки за спину и пытаются найти конфету. Первый, кто нашел ее, является победителем. Ему вручается диплом после представления.

C. 1: The next competition is for the participants of our show who have the most flexible body.

Звучит музыка. Участники проходят под натянутую скакалку, прогнувшись назад. Затем скакалка опускается все ниже и ниже, пока не останется один участник, который проходит под ней, не касаясь пола руками.

C. 2: How time flies! It's time to say "Good bye".

C. 1: We hope to see you again next year. This dance is for you! Good bye, dear friends.

После выступления артистов все участники прощаются друг с другом, делают памятные фотографии на память и поздравляют победителей. Гостей провожают аплодисментами.

Т.Б. Меденкова,

учитель англ. языка высшей категории, МОУ СОШ №7, г. Аши челябинской области.

Внеклассная работа

Les grands hommes de la Russie

ALEXANDRE

SERGUElEVITCH

POUCHKINE

(06.06.1799 - 10.02.1837)

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A. Pouchkine, par O.A.Kiprenski

«Le cas d'Alexandre Pouchkine est unique dans l'histoire de la littérature universelle. En effet, s'il est possible d'étudier les lettres françaises, anglaises, allemandes, italiennes, espagnoles, sans se référer constamment au même écrivain pour expliquer les travaux de ceux qui lui ont succédé, il est impossible de parler des grands auteurs russes sans évoquer celui à qui ils doivent tout. Certes, il existait une littérature en Russie avant Pouchkine, mais la littérature russe proprement dite est née avec lui. »

(H .Troyat)1

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A.S. Pouchkine peut être considéré comme le créateur de la littérature russe moderne. Son œuvre a innové dans tous les genres : poésie lyrique, contes en vers, poèmes romantiques, roman en vers. Il a de plus été le fondateur de la revue littéraire russe la plus influente - Le Contemporain. Dans une forme qui pour la première fois unit la science du vers et les traditions de la langue populaire, il incarne toutes les facettes de l'esprit et de la réalité nationales avec un génie souverain. Il a créé un style russe, et a rendu sa langue maternelle capable de porter désormais les fruits les plus savoureux d'une littérature nationale. « Ses prédécesseurs bornaient leur ambition à copier les modèles occidentaux. Ils s'exprimaient en russe et pensaient en français. Lui, le premier, pensa et s'exprima en russe. » (H. Troyat)2

Poète, dramaturge et romancier russe dont l'œuvre, nourrie de l'héritage classique européen, ouverte aux influences romantiques, mais très libre dans le choix de ses thèmes et de ses formes, a affranchi la littérature russe de sa dépendance à l'égard de normes étrangères, Pouchkine a donné ses lettres de noblesse à la langue russe en ouvrant la voie à une grande littérature nationale de portée universelle.

L'apparition fulgurante de Pouchkine au zénith de la littérature russe recèle quelque chose de mystérieux. Avant lui, quelques étoiles isolées. Après lui, une pléiade de noms célèbres qui brillent d'un rare éclat. Le siècle d'Or de la littérature russe est celui de Pouchkine. Une vie d'homme, une courte vie de trente-sept ans, a suffi à rajeunir les traditions et à ensemencer la littérature.

Alexandre Serguéiévitch Pouchkine est né à Moscou le 6 juin 1799 (nouveau style), dans une famille de vieille noblesse russe fière de sa généalogie.

Dans la famille viking Ratcha, on donne au XIVe siècle le surnom de Pouchka (canon en russe) à l'aîné de la septième géneration. Vers 1400 le nom devient Pouchkine. En 1613, les Pouchkine signent l'acte d'élection au trône de Michel Romanoff. Les Pouchkine ont servi le trône de Russie en qualité de boyards, conseillers, sénéchaux, connétables et ambassadeurs.

Le père du poète, Serge Pouchkine,

lieutenant de la Garde Impériale, épouse Nadine Hannibal, petite-fille d'Abraham Hannibal, fils du prince éthiopien qui fut offert à Pierre Ier, qui le prit sous sa protection. Abraham Hannibal, filleul et ami de Pierre le Grand, termine sa carrière comme général en chef de l'armée impériale. Pouchkine était particulièrement fier de cet aïeul, dont il avait hérité certains traits qui le distinguaient fortement de ses concitoyens : teint olivâtre, lèvres épaisses, cheveux noirs et crépus. Il tenta de faire le récit de l'histoire de cet aïeul dans un roman resté inachevé : Le nègre de Pierre le Grand (1827).

Descendant par son père d'une vieille famille aristocratique traditionnellement indépendante et frondeuse, et par sa mère de l'Éthiopien Abraham, Pouchkine tirera de ces liens de sang (qui l'unissent au passé de sa nation) le sentiment d'une responsabilité historique et nationale de la noblesse russe.

Né à Moscou, Pouchkine reçoit une éducation française. Son père, gentilhomme cultivé et poète amateur, instruit ses enfants en leur lisant La Fontaine et Molière. Dans la bibliothèque familiale, à laquelle Pouchkine a très tôt accès, les philosophes et les poètes du XVIIIe siècle côtoient les grands classiques du XVIIe sciècle. Autour de lui on ne parle que français, langue utilisée par la noblesse et à la Cour. Ses précepteurs sont français. Dans la maison de ses parents on parle français et l'on accueille des émigrés français. Son oncle, homme très cultivé et poète connu, lui inculque le goût de la littérature classique française qui lui devient familière dès l'enfance. D'après le témoignage de sa sœur, Pouchkine écrivit ses premiers vers en français. Sa grand-mère et sa nourrice lui apprennent le russe à travers des contes traditionnels.

En 1811, il fait partie du petit groupe d'adolescents de la noblesse que le tsar autorise à faire leurs études au lycée impérial de Tsarskoïé Selo qui vient d'ouvrir pour former l'élite de la Russie. Dans cet établissement, les cours sont médiocres et la discipline peu sévère. Il semble que Pouchkine s'y occupe moins de science que de poésie et d'orgies joyeuses avec des offi-

ciers du régiment de hussards de la Garde, en garnison à Tsarskoïé Sélo. Pouchkine y étudie jusqu'en 1817. Là il lit les philosophes français. Puis il forme avec quelques élèves « la confrérie des jeunes poètes ». La vocation poétique est très précoce chez Pouchkine, ainsi que son caractère subversif et sa tendance à exprimer sa révolte par une ironie décapante. Il a 12 ans mais, déjà, son talent est reconnu et admiré.

C'est au lycée qu'il noue ses premières relations avec les meilleurs esprits de sa génération et qu'il participe avec eux à l'élan patriotique de 1812. Sa renommée de poète ne tarde pas à franchir les murs du lycée : dès 1814, la revue Le Messager de l'Europe publie son épître À l'ami poète ; l'année suivante, lors d'une séance solennelle d'examens, le vieux poète Derjavine, devant lequel il lit un poème composé pour la circonstance, salue en lui un successeur ; ses aînés, les poètes préromantiques Joukovski et Batiouchkov, viennent faire sa connaissance.

Son surnom au lycée est « le Français », car Pouchkine commence ses premiers vers au lycée en français : Mon portrait, Stances, Couplets, etc.

En 1814, il brosse lui-même son portrait un peu ironique :

Vous me demandez mon portrait, Mais peint d'après nature : Mon cher, il sera bientôt fait Quoiqu'en miniature.

Je suis un jeune polisson Encore dans les classes ; Point sot, je le dis sans façon Et sans fades grimaces.

Oui, il ne fut babillard, Ni docteur en Sorbonne, Plus ennuyeux et plus braillard Que moi-même en personne

Ma taille à celle des plus longs Las ! n'est point égalée ; J'ai le teint frais, les cheveux blonds Et la tête bouclée.

J'aime et le monde et son fracas, Je hais la solitude ; J'abhorre et noises et débats Et tant soit peu l'étude

Spectacles, bals me plaisent fort, Et d'après ma pensée Je dirais ce que j'aime encore Si je n'étais au Lycée.

Après cela, mon cher ami, L'on peut me reconnaître ; Oui, tel que le bon Dieu me fit, Je veux toujours paraître

Vrai démon pour l'espièglerie, Vrai singe pour la mine, Beaucoup et trop d'étourderie, Ma foi, voilà Pouchkine.

Sorti du lycée le 21 juin 1817, il est nommé au département des Affaires étrangères. Entré au ministère des Affaires étrangères en octobre 1817, Pouchkine se lance dans la vie littéraire, théâtrale et mondaine de la capitale. Il est admis en qualité de benjamin dans le cercle d'Arzamas qui réunit, autour de l'historien Karamzine, premier réformateur de la prose russe, les partisans d'une langue littéraire allégée, assouplie, plus proche de l'usage de la bonne société. En 1820, il publie Rouslan et Ludmila. Le poème qui place Pouchkine au premier rang des poètes contemporains n'est encore qu'une brillante illustration de l'esthétique d'Arzamas.

Pouchkine fréquente une société de jeunes libéraux, il écrit quelques poèmes. Il mène quelque temps la vie des dandies de Pétersbourg. Son activité littéraire le rapproche des cercles animés par les futurs décembristes. À 20 ans, il a déjà écrit 200 poésies ; certaines sont séditieuses, tel L'Ode à la Liberté. La vigueur libérale et irrévérencieuse de ses premières œuvres lui attire l'hostilité du pouvoir. Il est interrogé par le gouverneur général de Saint-Pétersbourg, sur ordre du tsar Alexandre Ier, et envoyé en « exil administratif » en

Russie méridionale. Il doit quitter St.-Pétersbourg pour le Caucase. Là, le poète mène la vie d'Eugène Onéguine : il mène une vie mondaine, écrit, séduit beaucoup et s'ennuie. L'épreuve dou

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