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Текст научной статьи на тему «ALFRED DE MUSSET»



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einfach Salz oder Saltz lauten, sind aber oft Herkunftsnamen, Kurzformen von Orten, die mit Salz beginnen. Salzbauer oder Salzwimmer (lateinisch widemer, der Inhaber eines der Kirche gehörenden Grundstücks) hießen die Glücklichen, auf deren Grundstück eine Salzquelle austrat, was sie aber zu Abgaben an den Grund- und Landesherren verpflichtete. Aber nicht nur Salzgewinnung und der Salzhandel, auch der meist mühsame Transport brachte namengebende Berufe hervor. Um eine gleichmäßige Versorgung zu sichern - bei niedrigem Wasserstand der Flüsse oder bei verschneiten Straßen im Winter - wurden entlang der Salzstraßen Salzhütten als Zwischenlager errichtet. Die dort arbeitenden Menschen hießen Hüttenknechte, Hüttenschreiber, Hüttenmeister oder einfach Hüttler.

Der namengebende Vorfahre Adolf Hitlers stammte aus diesem Gewerbe: Der Urgroßvater schrieb sich Hüttler, der Großvater Hiedler und der Vater Hitler.

Für die wichtige Rolle, die dem Salz im Leben der Deutschen zukommt, sprechen viele Redewendungen: etw. wie Salz und Brot brauchen «крайне нуждаться в чем-л., что-то нужно как воздух»; sich/Dat./nicht das Salz in die Suppe (aufs Brot) verdienen «не зарабатывать даже на кусок хлеба». „Das hat weder Salz noch Schmalz" «это пустое, ни богу свечка, ни черту кочерга».

So wichtig wie das Salz für das körperliche Wohlergehen des Menschen ist, so wichtig ist das Wort Gottes für das seelische Heil: „Ihr seid das Salz der Erde," - lobt Jesus in der Bergpredigt seine Jünger.

Es sind in dieser Bedeutung viele Sprichwörter auszulegen: Freundschaft ist des Lebens Salz und Tätigkeit ist das Salz des Lebens. Obwohl das Salz unentbehrlich für die Ernährung des Menschen ist, muss man es nur mäßig gebrauchen: „Mit Salz und Spaß muss man,s nicht übertreiben."

So lässt sich über die Möglichkeit einen Menschen kennenzulernen folgendes sagen: Ehe man jemand kennt, muss man erst einen Scheffel Salz mit ihm gegessen haben.

О.В. Гудина,

канд. ист. наук, Москва

ALFRED DE MUSSET

(1810-1857)

La vie d'Alfred de Musset

fut élégante et vulgaire...

Mais ce qui ne l'est point, ce fut son génie,

son génie tout en âme,

le plus puissamment humain

et le plus puissamment moderne,

le plus nous tous enfin, qui ait jamais existé.

(Barbey d'Aurevilly, 1877)

Musset fait partie de ces génies qui ont à peu près terminé leur œuvre avant d'avoir 30 ans comme Chénier, Rimbaud, Radiguet et d'autres. Enfant terrible, ou enfant gâté du romantisme, Musset a attiré sur son œuvre les malentendus propres à la jeunesse et à l'adolescence. Parce qu'il existe de nombreux liens entre son œuvre et sa biographie, il disparaît souvent derrière des masques presque caricaturaux: tour à tour dandy parisien, amant blessé de George Sand qui perd dans le «Drame de Venise» toute confiance en l'amour, fantôme orgueilleux se survivant dans l'alcool, Musset est avant tout sans cesse en quête d'une identité positive.

Alfred de Musset est né à Paris le 11 décembre 1810 dans une famille de grande culture littéraire.

Son enfance a été tranquille et régulière auprès d'un père respecté et affectueux, d'une mère aimante, dans un foyer uni et gai.

Le jeune Musset, plongé dans un milieu aux traditions intellectuelles, obtient sans effort de brillants succès scolaires. Il a du mal à choisir un métier. Il hésite: ses dons sont multiples: il dessine fort joliment; il goûte fort la musique. Il se fait étudiant en droit, puis étudiant en médecine. Décidément la poésie est sa seule vocation. Au cours de sa scolarité, il brille par son habileté à composer des vers latins.

À 18 ans, il est admis dans des cercles romantiques et fréquente Hugo, Nodier, Mérimée, Sainte-Beuve et Vigny. Il

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fréquente les cafés à la mode, connaît diverses aventures amoureuses. Un premier recueil, Contes d'Espagne et d'Italie, ouvre brillamment sa carrière littéraire. Les Contes d'Espagne et d'Italie recourent à la couleur locale, au sang, à l'érotisme. Le plus célèbre poème du recueil Ballade à la lune avec sa forme extravagante, a été considéré par les classiques comme un véritable outrage.

Lune, quel esprit sombre Promène au bout d'un fil Dans l'ombre, Ta face et ton profil?

A. de Musset

Mais ses premières tentatives théâtrales sont marquées de l'échec. La Quittance du diable n'avait pas été représentée; La nuit vénitienne est tombée sous les sifflets. L'auteur s'est juré de ne plus jamais représenter ses pièces. Il s'oriente vers un théâtre destiné à la lecture. Cela lui donne une grande liberté dans la composition, le choix des événements et des lieux, le nombre des personnages.

En 1832 la mort brutale de son père pendant l'épidémie de choléra force Musset à vivre de sa plume. Il collabore à la Revue des Deux Mondes. Il annonce cette collaboration par un compte rendu de l'opéra de Scribe et Auber, Gustave III.

C'est en 1833 à une réception offerte par Buloz, le directeur de la revue, que Musset a fait la connaissance de George Sand, déjà célèbre par ses premiers romans; elle avait six ans de plus que lui. C'était le début d'amours dramatiques et tumultueuses. La jalousie exacerbée de Musset, sa nervosité extrême, son instabilité rendront difficiles ses rapports avec une femme habituée à l'indépendance et au travail régulier.

Leur amour trouvera un épilogue provisoire à Venise où Musset malade (une fièvre typhoïde) découvre une liaison entre sa maîtresse et son médecin, Pagello. C'est en 1835 que George Sand quittera définitivement Musset, après de nombreuses ruptures. L'importance

de cet épisode amoureux est très grande. Les relations du couple Sand-Musset sont devenues un des grands mythes littéraires. Cet amour aussi court (1833-1835) qu'orageux a beaucoup influencé l'œuvre des deux écrivains.

De 1833 à 1839 se situent les années les plus fécondes de Musset, il publie alors la plupart de ses œuvres majeures. A partir de 1840, son état de santé se dégrade rapidement. Il tombe gravement malade. Guéri, il mène une existence assez morne et ne parvient que rarement à vaincre sa paresse.

Il continue néanmoins son œuvre poétique et fournit à la Revue des Deux Mondes des contes et des nouvelles. Son activité littéraire se réduit mais continue, parallèlement à ses nombreuses liaisons amoureuses. Cependant, il connaît les honneurs officiels: il reçoit, en même temps que Balzac, la Légion d'honneur; il est élu à l'Académie française (1852). Son théâtre commence à être représenté.

Après des années particulièrement tristes et ennuyeuses, Musset meurt, à l'âge de quarante-sept ans. Une trentaine de personnes seulement l'accompagne au cimetière.

«Ce paresseux » a laissé une œuvre considérable; l'étonnant dans son cas est que le meilleur et le plus profond de cette œuvre a été écrit entre dix-neuf et vingt-huit ans. On ne peut que s'étonner de la précocité non seulement de son talent de poète, mais surtout de sa connaissance de l'homme.

L'œuvre d'Alfred de Musset frappe d'abord par sa diversité; diversité de sujets, de genres, de tons, d'opinions, de style... Cette multiplicité des avis et des opinions, cette variété des tons et des voix font de son œuvre une sorte de kaléidoscope coloré.

Un poète de l'émotion

Celui qui déclarait, à dix-huit ans: « Je ne voudrais pas écrire ou je voudrais être Shakespeare ou Schiller », semble s'être d'abord orienté vers la poésie.

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Alfred de Musset est longtemps resté le « poète de la jeunesse », d'une jeunesse romantique et volontiers pleurnicharde. Des générations successives ont admiré en Musset le dandy aux épanchements mélancoliques, au style léger et facile. Le rejet volontaire d'une poétique rigoureuse, la croyance en une inspiration venue du cœur, le mépris pour l'engagement philosophique et politique, ont permis à Musset de figurer parmi les « grands inspirés » de son siècle.

Musset est resté l'homme des « vers célèbres »; sa poésie est ornée d'aphorismes devenus proverbes: «Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse », « Mon verre n'est pas grand, mais je bois dans mon verre », etc.

Les plus célèbres œuvres poétiques de Musset sont Rolla (1833) et le cycle des Nuits (1835-1837).

Rolla est l'œuvre de Musset qui obtient le plus de succès. Ce poème raconte l'histoire de Jacques Rolla, jeune débauché oisif et sans espoir, qui a décidé de dépenser sa maigre fortune. Il a passé la nuit chez une prostituée de quinze ans, Marion. Au matin, après l'avoir contemplée endormie, Rolla annonce à Marion sa décision de se tuer. La jeune fille lui offre de l'argent, mais il s'empoisonne, et il meurt dans un dernier baiser d'amour.

C'est une poésie exaltée et douloureuse, pleine de métaphores et de réflexions. Les thèmes, les personnages, les lieux sont ouvertement romantiques: deux jeunes, le lever du soleil, l'empoisonnement... Cette histoire ne sert que de prétexte à de longues digressions dont le thème principal est la disparition de Dieu et de l'espoir.

Le cycle des Nuits regroupe quatre poèmes: les Nuits de mai, de décembre, d'août et d'octobre qui sont consacrés aux moments les plus douloureux ou les plus intenses de la crise personnelle du poète. C'est une véritable chronique poétique et sentimentale du printemps 1835 à l'automne 1837. Ces pièces lyriques sont loin d'être essentiellement amoureuses ; le vrai sujet en est l'incidence de l'amour et de la souffrance sur la création poétique ; dans ce choix entre le cœur et l'esprit, entre l'amour et la création artistique,

entre la vie et l'art, Musset choisira délibérément la vie.

La Nuit de mai, composée au vif de la crise avec G. Sand, chante la souffrance et le désarroi d'un homme abandonné:

«Dieu puissant! tout mon corps frissonne.

Qui vient? Qui m'appelle? - Personne.»

La Nuit de décembre, chant lugubre de la rupture, des espérances brisées, balbutie le refrain obsédant de la solitude.

La Nuit d'août, écrite deux ans après le drame, témoigne de son désir de revivre, d'aimer encore.

«J'aime et je veux sentir sur ma joue amaigrie

Ruisseler une source impossible à t

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