научная статья по теме CE QUE NOUS DISENT LES NOMS DES ROIS CAROLINGIENS Языкознание

Текст научной статьи на тему «CE QUE NOUS DISENT LES NOMS DES ROIS CAROLINGIENS»

sehe Soldaten in ganz Europa verbreiteten. Die Katholiken taten sieh anfangs etwas schwer mit dem Adventskranz, weil er als „evangelischer" Brauch galt. Aber diese Trennung gehört längst der Vergangenheit an.

Als Weihnachtsbaum löste den Tannenbaum meist die Fichte ab. Trotzdem singen die Kinder in Deutschland noch immer:

O Tannenbaum, O Tannenbaum, Wie treu sind deine Blätter. Du grünst nicht nur zur Sommerzeit, Nein auch im Winter wenn es schneit.

O Tannenbaum, O Tannenbaum, Wie grün sind deine Blätter! O Tannenbaum, O Tannenbaum, Du kannst mir sehr gefallen!

Wie oft hat schon zur Winterzeit Ein Baum von dir mich hoch erfreut! O Tannenbaum, O Tannenbaum, Du kannst mir sehr gefallen!

O Tannenbaum, O Tannenbaum, Dein Kleid will mich was lehren: Die Hoffnung und Beständigkeit Gibt Mut und Kraft zu jeder Zeit! O Tannenbaum, O Tannenbaum, Dein Kleid will mich was lehren.

„O Tannenbaum" geht auf den Text des schlesischen Volksliedes „Ach Tannenbaum" aus dem 16. Jh. zurück. Joachim August Zarnack schrieb in Anlehnung an dieses Lied 1819 „O Tannenbaum" als tragisches Liebeslied, in dem der Tannenbaum als Symbol für Beständigkeit besungen wurde.

Zum Weihnachtslied wurde es erst nach der Bearbeitung des Textes vom Leipziger Lehrer Ernst Anschütz im Jahre 1824.

Die Eigenschaften der Tanne liegen vielen Redewendungen zugrunde, z.B. „Nicht jede Tanne ist eine Zeder, aber jede hält sich dafür", „Die knarrende Tanne steht am längsten".

О.В. Гудина

Сведения об авторе: Гудина Ольга Васильевна, канд. истор. наук, доцент, Москва.

E-mail: guodolga@yandex.ru

CE QUE NOUS DISENT LES NOMS DES ROIS CAROLINGIENS

VOCABULAIRE

remonter (à) - восходить к...; вести своё начало от..., вести своё происхождение от...

surnomm - прозвище audacef - отвага, смелость intrépiditéf - неустрашимость, отвага faire preuve de qqch - проявлять; продемонстрировать, показать

pourtant - однако, тем не менее à savoir - а именно ancêtre - предок

canonise (-е) - канонизированный, причисленный к лику святых sortm - судьба

descendant - потомок m ^

ingrat^) - неблагодарный vigoureux (-euse) - сильный, крепкий répandu(-e) - широко распространенный

issu(-e) - происшедший от..., из... glorieux(-euse) - славный, знаменитый, прославленный incarner - воплощать miser sur - делать ставку на. pieux (-euse) - набожный débonnaire - добродушный, благодушный

d'ailleurs - впрочем prélatm - прелат/ (лат. praelatus -поставленный над кем-либо), титул высокопоставленного католического духовного лица

clercm - писец, клерк

quoique - несмотря на

ne pas tarder - не заставить себя ждать

en raison de - ввиду

calvitief - плешивость, облысение

consécrationf - освящение

Ключевые слова: vocabulaire, dynastie carolingienne, signification des noms des représentants, antroponymes.

collégialef - коллегиальная церковь, собор

crânem - череп

soumissionf - подчинение, повиновение bèguef - заика

fainéant (-e) - ленивый, праздный bégayer - заикаться nuire à - вредить, наносить вред linteaum - перемычка, плита перекрытия (над дверью, окном)

corpulent(-e) - полный, тучный convivial(-e) - дружественный; дружелюбный

flétrir - 1) клеймить (преступника) 2) перен. позорить, бесчестить, клеймить

reconquérir - вновь завоёвывать, приобретать; снова завладевать; отвоёвывать démembrer - расчленять, разделять, дробить

attribuer - присваивать, приписывать

loyal(-e) - верный, преданный

lorsque - когда d'Outre-mer - заморский

règnem - царствование, правление

offensif(-ve) - наступательный, агрессивный

L'attribution du nom aux rois carolingiens se faisait dans le cadre d'un système fondé sur des règles particulières. Dans ce système dominait le principe de la transmission directe du nom ancestral de père en fils. Cela ancrait l'autorité et le pouvoir de la dynastie en affirmant la continuité institutionnelle : les noms assuraient le lien du roi avec ses glorieux et puissants ancêtres inscrivant le nouveau-né dans les desseins stratégiques de sa parenté.

Le nom de la dynastie carolingienne remonte au nom de CHARLES que portaient ses premiers représentants, y compris CHARLES le Grand, et son grand-père CHARLES MARTEL. Or Martel est le surnom qu'il a mérité pour son audace et son intrépidité dont il a fait preuve lors de la bataille de Poitiers en 732 (martel signifie marteau).

Pourtant, les rois carolingiens sont parfois appelés « PÉPINIDES » ou « PIPINIDES »

par les historiens du fait que cette dynastie remonte aux trois maires de palais, à savoir Pépin de Landen, Pépin de Herstal et Pépin le Bref. L'ancêtre des Pépinides est l'évêque de Metz Arnoul. Comme écrit Jean-Louis Beaucarnot « Arnoul avait si bien accompli sa mission épiscopale, qu'il avait été canonisé. Les carolingiens avaient ainsi été dotés d'un ancêtre saint - et même de plusieurs, puisque Pépin de Landen, comme son épouse Itta avaient eux aussi connu le même sort. Dès lors, on peut dire que leurs descendants se montrèrent bien ingrats de préférer au nom sanctifié de Pépin celui plus banal de Karl (Charles), signifiant « vigoureux » en ancienne langue franque [2, c. 20-21].

Le nom de Louis était très répandu dans la dynastie carolingienne. Il est d'origine latine - Ludhovicus, Lodhuvicus, Chlodovicus - et il est issu du nom germanique Hlodowig (hlod « gloire » h wig « bataille, combat »). Le nom Chlodwig a donné naissance au nom Clovis que portait le fondateur de la dynastie franque Clovis Ier (vers 465-511).

Il serait curieux de noter qu'à partir de la dynastie carolingienne on commença à ajouter un surnom au nom du roi. Pratiquement chaque roi de la dynastie carolingienne est entré dans l'histoire avec un surnom.

CHARLES I (742, 747 ou 748 et mort 814) porte un surnom glorieux de

LOUIS V le Fainéant (v.967-987) Fils de Lothaire, petit-fils de Louis IV d'Outremer

CHARLEMAGNE

< Carolus, Magnus Rex. Fils de Pépin le Bref, il est roi des Francs à partir de 768, devient par conquête roi des Lombards en 774 et est couronné empereur à Rome par le pape Léon III le 25 décembre 800, relevant une dignité disparue depuis l'an 476 en Occident.

Monarque guerrier, il agrandit notablement son royaume par une série de campagnes militaires, en particulier contre les Saxons païens dont la soumission a été très difficile et très violente (772-804), mais aussi contre les Lombards en Italie et les Musulmans d'Espagne. À la fin du VIIIe siècle, la puissance de Charlemagne s'impose sur un immense territoire, qui dépasse largement les limites du monde franc. Il gouverne l'Empire depuis l'Aix-la-Chapelle, sa capitale depuis 794. De là partent les consignes et s'élaborent les lois, les fameux Capitulaires carolingiens (de

LOTUS П Le Germanique (804 (S0S)-S76) Fils de Louis Ier le Pieux

LOUIS IV d'Outremer (921-954) fils de Charles III le Simple,! petit-fils de Louis le Bègue |

LOUIS H le Bègue (846-879) Fils de Charles le Chauve, petit-fils de Louis Ier le Pieux

capitula, chapitre). Pour faire appliquer ses volontés, l'empereur s'appuie sur les comtes, ses représentants directs dans les régions de l'Empire. Ces grands personnages disposent de la totalité de la puissance publique. Ils sont responsables de la convocation à l'armée, assurent l'ordre et la justice et perçoivent les droits fiscaux [3, c. 11].

Charlemagne reste dans l'histoire comme le restaurateur de l'Empire d'occident. Au-delà de l'immensité de son territoire qui s'étend de l'Atlantique à la Baltique et des Pyrénées au Danube, il incarne le renouveau et les contradictions de son temps. Ainsi, misant sur la culture et le savoir, il est l'acteur de la Renaissance carolingienne.

Charlemagne était intelligent, courageux, drôle et très autoritaire. On l'a également surnommé « L'EMPEREUR À LA BARBE FLEURIE ». C'est un surnom donné par les historiens car la barbe blanche est un signe de sagesse*.

Charlemagne est le membre le plus éminent de la dynastie franque à laquelle il a donné son nom alors qu'il n'en est pas le fondateur. Mort le 28 janvier 814, « l'empereur à la barbe fleurie » devint rapidement un personnage mythique.

LOUIS le Pieux ou le Débonnaire (778-840). Fils de Charlemagne, entièrement soumis à l'influence des clercs soucieux avant tout d'unité chrétienne, il

* Le qualificatif « fleurie » vient de « flori », qui signifie « blanc » en vieux français.

voulut maintenir la cohésion de l'empire. N'étant pas le fils aîné de Charlemagne, Louis avait été destiné à la vie monastique et donc instruit dans la religion. À sa cour, il s'est d'ailleurs entouré principalement de prélats et de clercs pour le conseiller dans sa politique religieuse. Le surnom est venu tout naturellement : on parlera de lui en tant que « Louis le Pieux ». Mais, quoique prince éclairé, Louis était également sans grande énergie et ne parvenait pas facilement à faire respecter son autorité, même par ses enfants. On ne tarda pas à lui trouver un second surnom : LOUIS le Débonnaire. Daniel Appriou explique ce surnom donné à Louis de façon suivante : « doux et bon jusqu'à la faiblesse » [1, c. 295]. Au cours des siècles qui suivirent, c'est surtout sous ce terme que chroniqueurs et historiens parleront de lui le plus souvent. Louis le Pieux ne parviendra hélas pas à maintenir

l'unité du royaume et le traité de Verdun en 843 marquera l'éclatement du royaume entre ses 3 fils :

• Lothaire contrôle l'Italie et une partie de la Provence,

• Louis hérite de la Germanie,

• Charles le Chauve prend la tête de la Francia Occidentalis.

CHARLES II est surnommé « le Chauve » non pas en raison d'une calvitie, mais parce que le 5 mai 877, jour de la consécration par le pape Jean VIII de la collégiale Sainte-Marie, future abbaye Saint-Corneille à Compiègne, il se serait fait raser le crâne en signe de soumission à l'Église.

Il s'allia à Louis II le Germanique contre Lothaire qu'ils battirent à Fontenoy-en-Puisaye (841). Après avoir renforcé son entente avec Louis par les Serments de Strasbourg (842), il signa le traité de Verdun (843) qui partageait l'empire de Charlemagne en trois. Son règne es

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