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Championnat du monde de judo à Tcheliabinsk

CHELYABINSK*

World

Championships

JUDO

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é

RUSSIA

Cette année le championnat du monde de judo a eu lieu de 25 jusqu'au 31 aout à Tcheliabinsk, capitale de l'Oural du Sud. Il est intéressant que parmi les prétendants pour l'organisation de ce championnat, excepté la Russie, étaient les États-Unis, la Corée du Sud, les Émirats Arabes Unis, l'Azerbaidjan. Mais le droit d'honneur a été confié à Tcheliabinsk.

D'après le dictionnaire « Le Robert pour tous », judo (mot japonais, « voie de la souplesse », de ju « souple » et do « voie ») est sport de combat d'origine japonaise (jiu-jitsu) qui se pratique à mains nues, sans porter de coups. Prise de judo. Ceinture noire de judo - aussi dan [1, p. 638].

Le grand boom touristique lié à cet événement sportif a innondé Tcheliabinsk. 5 000 hôtes étrangers et 3 000 touristes russes ont visité la capitale de l'Oural du Sud. Pour Tcheliabinsk ce championnat est une grande fête sportive.

La superficie de l'édifice à trois

étages comprend 25 000 mètres carrés. L'année passée les murs et les constructions métalliques de cet édifice ont été détruit à cause de la pluie de météorites abbatue le 15 février dans la matinée sur la région de l'Oural du Sud. A présent ce palais a été complètement reconsruit. Les tribunes du stade « Traktor » peuvent contenir 8 000 fervents du sport. Elles ont été bondées.

Le court de glace (1 800 mètres carrés) est remplacé par tatamis pour les participants du championnat du monde de judo. Tatami - m (mot japonais). Tapis de sol, dans les locaux où se pratiquent les sports de combat (judo, karaté, etc.) [1, p. 1093].

Il faut dire que dans ce palais de sport ont eu lieu les grands tournois: en 2012 -Championnat de l'Europe de judo, en 2013 - Tournoi de taekwondo RUSSIA OPEN.

Devant l'arène « Traktor » se trouve le « Parc judo », terrain unique de divertissement pour les fervents du sport et les hôtes du championnat. Ce parc se compose de trois segments qui présentent du matin (10.00) jusqu'au soir (22.00) le programme culturel.

On a organisé le travail de la « poste intérieure » : les fervents peuvent envoyer des lettres à leurs idoles, participants du championnat, des athlètes reçoivent leurs messages dans les hôtels.

Dans le stade il y a les pièces de prière pour les orhodoxes, les musulmans, les catholiques.

On peut visiter l'exposition des kimonos avec les noms des judokas célèbres, maîtres ès sports et leurs entraîneurs. Le talisman du championnat du monde de judo est un jeune tigre Jorique. On a preparé la muraille avec les souhaits pour le jeune tigre Jorique.

La cérémonie officielle d'ouverture a impressionné tout le monde. On a vu un vrai tigre. Tout le monde a été surpris de voir un gâteau gigantesque, gâteau de deux mètres.

639 sportifs (388 hommes et 251 femmes) des 110 pays ont pris part dans ce championnat. L'équipe de chaque pays comprend maximum 18 judokas (9 hommes et 9 femmes). Six pays (le Brésil, la Chine, la Mongolie, la Russie, la France, le Japon) ont choisi le quota complet (18 judokas).

Beslan Mouradov de Krasnodar a savouré les joies de la victoire, il a gagné la première médaille pour la Russie. Il est devenu gagnant d'argent de ce championnat mondial.

Dans la salle on peut voir beaucoup de fervents russes et japonnais.

On a constaté que l'équipe du Japon est la plus active. Les fervents japonais ont reçu des souvenirs faits par les maîtres ouraliens.

Le président Vladimir Poutine est arrivé à la cérémonie de fermeture du championnat.

Le niveau du Championnat est très haut. Les événements de judo sont assez attrayants. L'organisation de ce championnat est bien apprécié et considéré comme la meilleure dans l'histoire du judo. Tcheliabinsk devient la capitale sportive de l'Oural. Le sport, surtout le judo, est très populaire en Oural. La région compte plus de 600 000 sportifs.

Notre équipe n'pas de médailles d'or, mais tout de même nous avons neuf médailles: 3 d'argent et 6 de bronze. La meilleure équipe est l'équipe japonaise. Elle est leadeur dans ce championnat: 11 médailles (5 d'or, 2 d'argent et 4 de bronze).

L'année prochaine (au mois de mai) aura lieu le championnat du monde de taekwondo.

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НА УРОКЕ

De l' histoire du judo nous savons qu'en observant les branches chargées de neige et voyant les plus grosses casser sous le poids de l'agresseur naturel et les plus souples s'en débarrasser en pliant, un moine japonais fit le constat suivant: le souple peut vaincre le fort. S'inspirant de cette observation et des techniques de combat des samourais, Jigoro KANO posa en 1882 les principes fondateurs d'une nouvelle discipline : le Judo, littéralement « voie de la souplesse ».

En France, le judo apparaît dans les année trente, mais il se développe surtout après la deuxième guerre mondiale sous l'impulsion de Maître KAWAISHI et de Paul BONNET-MAURY, président-fondateur de la Fédération Française de Judo en décembre 1946.

Franchi en 2003; le cap des 580 000 licenciés places désormais la FFJDA comme la troisième fédération « olympique » en France. Cette réussite est l'histoire d'une passion partagée depuis toujours par tous les acteurs du Judo français, dirigeants, professeurs et pratiquants dans le respect des valeurs morales conformes à l'éthique du Judo.

A partir des années 60, le courant sportif devient dominant. Le judo est inscrit au programme des Jeux Olympiques de Tokyo en 1964. Brillants lors des compétitions européennes, les judokas français obtiennent leurs premiers succès en 1972 aux Jeux de Munich, puis au Championnat du monde de Vienne en 1975 où Jean-Luc ROUGE devient le premier champion du Monde français. Depuis, les résultats français n'ont fait que progresser tant chez les garçons que chez les filles. En 2000, aux Jeux Olympiques de Sydney, David DOUILLET devient le judoka le plus titré de tous les temps (4 fois Champion du Monde et 2 fois Champion Olympique).

L'équipe de France a huit médailles: 3 médailles d'or, 1 d'argent et 4 de bronze.

Avec son effectif taillé pour l'or, on prédisait les sommets à l'équipe de France masculine, dimanche 31 août à Tcheliabinsk en Russie. Les hommes éliminés d'entrée par le Brésil, c'est finalement du côté des Françaises qu'est venu le salut. Victorieuses (3-2) face à la Mongolie en finale, les Bleues remportent leur troisième sacre après ceux de 2006 et 2011 à Paris. Une performance qui conclut en apothéose des Mondiaux relativement mitigés pour le camp français.

Si l'on peut se réjouir des performances individuelles des féminines, c'est loin d'être le cas pour les coéquipiers de Teddy Riner. A lui seul, le géant guade-loupéen a sauvé l'honneur des Bleus (un

titre et une médaille de bronze) en s'octroyant un septième titre de champion du monde dans la catégorie des lourds (+100 kg).

Auteur de ippons expéditifs tout au long de la journée, samedi 30 août, le colosse français s'est malgré tout fait une petite frayeur en finale. A trente-neuf secondes de la fin du temps réglementaire, le Japonais Ryu Shichinohe surprenait le Français sur un o-uchi-gari (mouvement sur l'arrière) qui aurait pu lui coûter la médaille d'or. « Teddy a dominé l'ensemble du combat, a déclaré Franck Cham-bily, son entraîneur en équipe nationale à nos confrères de L'Esprit du judo. Sur la dernière action, c'est vrai que ce n'est pas passé loin. Ça aurait pu marquer... C'est une bonne leçon car il a trouvé un adversaire potentiel pour les JO dans deux ans. Et ça va le motiver. Car il ne doit pas laisser penser à ses concurrents qu'ils ont la moindre chance contre lui. »

Avec cette médaille d'or ajoutée à son vertigineux palmarès, le Levalloisien de 25 ans égale le record de titre mondiaux, détenu jusqu'alors par la Japonaise Ryo-ko Tamura-Tani, la légendaire judoka des -48 kg, entre 1993 et 2010.

Dans sa quête de « marquer l'histoire du judo », il ne reste plus à Teddy Riner qu'à faire sauter un dernier verrou: le record de son prédécesseur David Douillet, quadruple champion du monde et surtout double champion olympique des +100 kg. A ce jour, le Normand est toujours considéré comme le plus grand judoka de tous les temps. Mais plus pour très longtemps, semble-t-il. Aux Jeux olympiques de Rio en 2016, l'or semble promis à Teddy Riner qui n'a plus perdu depuis septembre 2010 et pousse sa statistique de combats gagnés depuis le début de sa carrière chez les seniors à 95 %.

Face à ces chiffres, les autres combattants de l'équipe de France font grise mine. Ugo Legrand, vice-champion du monde à Rio en 2013 dans la catégorie des -73 kg, s'est fait sortir dès le 2e tour. Même déception pour Loïc Korval (-66 kg) et Alain Schmitt (-81 kg) qui dégringolent au pied du podium (5e). Seul Loïc Pietri, champion du monde en 2013, a réussi à accrocher le bronze chez les -81 kg.

Deux médailles, c'est peu pour les Bleus qui pouvaient légitimement faire pencher la balance et permettre à la France, pour la première fois de son histoire, de remporter la première place au classement final des nations. Mais à ce petit jeu-là, et les observateurs ont eu tendance à les sous-estimer, ce sont les Japonais qui ont

eu le dernier mot, comme toujours. Avec quatre médailles d'or, deux en argent et trois en bronze, le pays du Soleil Levant, berceau du judo, confirme sa suprématie.

Deuxième au classement, qui prend en compte les résultats individuels, la France obtient la place de dauphine grâce à ses athlètes féminines et notamment Clarisse Agbegnenou.

A 21 ans, la Française a posé le premier jalon d'un règne qui s'annonce très

long chez les -63 kg. Finaliste malheureuse des Mondiaux 2013 où elle avait perdu par étranglement face à l'Israélienne Yarden Gerbi, la judoka estampillée « Teddy Riner au féminin» a pris sa revanche, jeudi 28 août, en déracinant cette même adversaire sur un o-goshi (technique de hanche) autoritaire et comptabilisé ippon.

Intraitable elle aussi, vendredi 29 août, Audrey Tcheuméo a néanmoins plié en finale des

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