научная статья по теме LA CAMPAGNE DE RUSSIE DE 1812 Языкознание

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Новая образовательная парадигма определяет и существенные изменения роли и характера деятельности учителя иностранного языка. Он становится партнером, старшим опытным товарищем, способным к гибкости и постоянному творческому поиску (1, с. 164). Неслучайно в современной англо- и немецкоязычной методической литературе так часто встречается термин Language arts - искусство преподавания иностранного языка, когда важно подчеркнуть особый творческий подход преподавателя, многоплановое, креативное использование языка.

Литература

1. Коряковцева Н.Ф. Современная методика организации самостоятельной работы изучающих иностранный язык. -М.: АРКТИ, 2002.

2. Bell R. Der Schutz von ethnischen Minderheiten im britischen Schulsystem. -Schule ist Gemeinschaft: Schneider Verlag Hohengehren, 2002.

3. Rau L.-N. Literacy - vom ersten Bilderbuch zum Erzählen, Lesen und Schreiben. - Bern-Stuttgart-Wien: Haupt Verlag, 2007.

4. Short E.J., Ryan E.B. Metacognitive differences between skilled and less skilled readers: Remediating deficits through story grammar and attribution training//Journal of Educational Psychology, 1984. unl.edu/ csi/Pdfs/sgrammar.pdf.

И.В. Лысикова

Сведения об авторе: Лысикова Ирина Владимировна, учитель немецкого и английского языков, школа с углубленным изучением английского языка при Посольстве России в Великобритании, Лондон.

E-mail: frau_glatze@mail.ru

Из опыта зарубежной школы

À L'OCCASION DE L'ANNIVERSAIRE DE LA GUERRE PATRIOTIQUE DE 1812

LA CAMPAGNE DE RUSSIE DE 1812

La campagne de Russie de 1812 était une campagne militaire menée par l'empereur Napoléon Bonaparte, alors au sommet de sa puissance. Au moment de la campagne, Napoléon avait toutes les nations d'Europe continentale sous son contrôle. Après avoir conquis1 presque toute l'Europe, Napoléon entreprit2 de conquérir la Russie du tsar Alexandre I de Russie.

Les contestations3 étaient inévitables4 entre l'Empire français et l'Empire russe : par la vassalité du roi de Saxe, grand-duc de Varsovie et maître, depuis 1809, de la moitié de la Galicie, les deux empires se touchaient. Ni la Prusse, ni l'Autriche n'étaient faites pour amortir le contact5. En 1807, le traité de Tilsit** commença à régler la paix entre l'empire et la Pologne. Alexandre I espérait à travers le général Caulaincour un traité interdisant le rétablissement6 de la Pologne. Napoléon désavoua7 Caulaincour et c'était alors la rupture de confiance8 avec Alexandre. L'échec de Napoléon au mariage russe fut le premier indice9 de froideur réciproque. Son mariage avec Marie-Louise l'Autrichienne, auquel Alexandre refusa de participer, renforça aussi la défiance à l'égard de10 la Russie. Le

* Tilsit - une ville de Prusse Orientale, aujourd'hui Sovietsk en Russie, région de

Kaliningrad. En 1807, le tsar Alexandre I y rencontra Napoléon, après la victoire de ce dernier à Friedland, sur un radeau sur le Niémen. Un traité fut signé le 7 juillet 1807.

Ключевые слова: la guerre de 1812, l'invasion des Français, la bataille de Borodino, la prise de Moscou, la retraite de l'armée de Napoléon.

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tsar, de son côté, savait bien que l'empereur ne lui permettrait jamais d'entrer à Istanbul et que Napoléon pourrait reconstruire l'ancienne Pologne, s'il lui plaisait de le faire. La dernière goutte dans ces relations était la levée du blocus11 de l'Angleterre par la Russie, car la Russie, riche en matières premières, souffrait beaucoup du blocus continental qui la privait12 d'une partie du commerce de ses ressources et de revenus13 pour acheter des biens manufacturés14. La levée du blocus mit Napoléon en rage et l'encouragea dans la voie de la guerre.

L'invasion

Dès 1811, Napoléon était décidé à la guerre et avait entrepris méthodiquement la constitution d'une nouvelle Grande Armée - la troisième, après celle de 1805 et celle de 1809 - et la préparation de ses bases de ravitaillements16 en Allemagne et en Pologne.

Le 22 juin 1812, Napoléon déclara la guerre à la Russie. L'armée impériale la plus formidable que Napoléon eût mise sur pied, comptait plus de 500.000 combattants et 1.200 bouches à feu17.

Le 24 juin 1812, La Grande Armée, la plus forte jamais rassemblée, franchit le Niémen pour se diriger vers Moscou. La Grande Armée se répartit18 du nord au sud et comprenait dix corps19 commandés, le Ier par le maréchal Davout, le IIe par le maréchal Oudinot, le IIIe par Ney, le IVe, sous le nom d'armée d'Italie, par le prince Eugène de Beauharnais, le Ve par Poniatowski, le VIe par Gouvion-Saint-Cyr, le VIIe par le général Reynier, le VIIIe par le général Vandamme, le IXe par le maréchal Victor, le Xe par le maréchal Macdonald. La vieille garde était commandée par le maréchal Lefebvre, la jeune garde par le maréchal Mortier, la grande réserve de cavalerie, comprenant quatre corps (Nansouty, Montbrun, Grouchy, Latour-Maubourg), par Murat.

L'armée russe était moins nombreuse, du moins au début de la campagne. Environ 280.000 Russes étaient déployés20 à la frontière polonaise qui se répartissaient21 en trois armées :

- la Ire armée de l'Ouest, commandée par le général en chef Barclay de Tolly;

- la IIe armée de l'Ouest, commandée par le général en chef Bagration;

- la IIIe armée de l'Ouest (ou d'Observation), commandée par le général en chef

Tourmassov.

Deux corps de réserve soutenaient ces trois armées. De plus, la paix avec la Suède et l'Empire Ottoman libérait les forces russes à leurs frontières. Les unités cosaques irrégulières représentaient aussi un soutien important.

La mission du maréchal d'empire Macdonald était de prendre Riga et de se diriger vers Saint-Pétersbourg.

La force centrale sous le commandement de l'empereur comprenait la Garde impériale, le Ier corps d'Armée de Davout, le IIe corps d'Armée d'Oudinot, le IIIe corps d'Armée de Ney et la réserve de cavalerie de Nansouty et Montbrun. Le tout fut concentré devant Kovno** et avait pour but d'engager22 et détruire la Ire Armée de l'Ouest sous Barclay de Tolly.

Eugène avec son IVe corps d'Armée, le VIe corps d'Armée et le IIIe corps de réserve étaient concentrés à l'arrière et à droite de la force de Napoléon. Les ordres d'Eugène étaient de maintenir le contact23 avec les unités24 plus au sud et de protéger la force principale contre des attaques de la IIe Armée de l'Ouest russe de Bagration.

Jerôme avec le Ve corps d'Armée (polonais) de Poniatowski, le VIIIe corps d'Armée (westphalien) de Vandamme et le IVe corps de réserve de cavalerie (à moitié polonais, un quart saxon et un quart westphalien) de Latour-Maubourg devaient engager la IIe Armée de l'Ouest russe de Bagration.

Le 28 juin, les troupes françaises firent leur entrée à Vilna, ancienne capitale de la Lituanie. Les Russes, en se retirant25, détruisirent tout : ils livrèrent aux flammes d'immenses magasins, des fourrages, des habillements.

Au départ, les Français ne rencontraient presque pas de résistance et avançaient rapidement en territoire ennemi. Barclay, le commandant en chef, refusait le combat, malgré les insistances de Bagration, sachant qu'il ne pouvait pas battre les Français lors d'une bataille rangée26. À plusieurs reprises, il tentait d'établir une position défensive forte, mais chaque fois l'avance française,

* Kovno, aujourd'hui Kaunas - une ville de

Lituanie, située sur le Niémen.

trop rapide pour lui permettre de finir les préparatifs, le forçait à battre en retraite27. Napoléon dut poursuivre un adversaire qui se dérobait au combat28.

Le 28 juillet, les Français entrèrent à Vitebsk. Les Russes continuaient à se replier29. La Grande Armée les poursuivait sans trouver l'occasion de combattre. Enfin Napoléon arriva sous les murs de Smolensk.

Pour se rendre maître de la Moscovie, il suffisait, semblait-il, de s'emparer de30 Smolensk. Napoléon passa le Dniepr, Davout le rejoignit aux portes mêmes de Smolensk. La ville fut attaquée par la rive gauche. C'était la seule forteresse importante de la Russie aux frontières de la Pologne. À ses murailles de 3 mètres d'épaisseur, flanquées de tours surannées31, on avait ajouté à la hâte quelques constructions. Ils ne réussirent pas à résister à l'artillerie française et la ville succomba le 16 août. L'armée russe perdit 12.000 hommes, Napoléon 6.000. Les Russes, abandonnant leurs positions pendant la nuit, mirent le feu à la ville, sur les ressources et les magasins militaires.

De Vilna à Moscou, la moitié du chemin était fait. Napoléon croyait que Moscou était la «ville sainte» et que, si elle était prise, c'était là sans doute que se terminerait la guerre.

Barclay continuait à tout détruire, à tout brûler sur son passage, entre autres, la ville de Viazma (à mi-chemin de Smolensk à Moscou) que l'avant-garde napoléonienne atteignit le 29 août. Cependant l'opinion russe accusait à la fois Barclay de barbarie et de lâcheté32, et désignait le vieux Koutouzov comme le seul capable de gagner sur Napoléon une bataille rangée, et de sauver Moscou. Moscou fut couverte de retranchements33 que Koutouzov qualifiait d'inexpugnables34. Moscou était prête à la défense, mais elle espérait que la Vièrge dont on promenait dans les rues une icône miraculeuse, que Saint Michel et Saint Georges la protégeraient contre Napoléon, démon de l'Occident.

Vocabulaire

-in» ♦

1 après avoir conquis - покорив

2 entreprendre de q qch - затевать, приниматься за что-то

3 contestation (f) - спор, спорный вопрос

4 inévitable - неизбежный, неминуемый

5 amortir le contact - смягчить сопро-косновение

6 rétablissement (m) - восстановление

7 désavouer qqn - выражать неодобрение, дезавуировать

8 rupture (f) de confiance - потеря доверия

9 indice (m) - признак, показатель

10 défiance (f) à l'égard de qqn - недоверие по отношению к кому-то

11 levée (f) du blocus - отмена блокады

12 priver qqn de qqch - лишать кого-то чего-то

13 revenus (m, pl) - доходы

14 biens (m, pl) manufacturés - зд. промышленные товары

15 invasion (f) - вторжение

16 r

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